Les vélos électriques sont des bicyclettes à moteur et à batterie. Ils permettent de pratiquer du sport sans faire trop d’effort tout en se déplaçant d’un point à un autre. Ce sont des moyens de transport révolutionnaires à utiliser en ville ou à la campagne et qui suscitent un engouement croissant. Cet engin vous intéresse ? Découvrez les critères de sélection à prendre en compte avant d’acheter.
L’usage du vélo électrique
Le choix de votre vélo électrique varie selon son utilisation et vos besoins. Si vous l’utilisez fréquemment en ville, il est préférable de choisir un vélo pliant. En effet, il est moins encombrant et facilement transportable. Vous pourrez facilement le ranger dans un coin de votre bureau. Il est également léger.
Il existe également le VTT électrique qui permet d’arpenter les chemins de terre et montagneux des campagnes. Il est doté de larges pneus pour une adhérence optimale sur les surfaces difficiles.
Enfin, le vélo tout chemin ou VTC est un compromis entre le vélo urbain et le VTT. Vous pouvez le conduire aussi bien en ville qu’en campagne.
Quelle marque ?
Le choix d’une marque connue est primordial pour vous assurer de la qualité, de la fiabilité et de la longévité de votre vélo électrique. Il peut être intéressant d’investir quelques euros de plus si c’est pour vous assurer de la qualité de votre modèle.
Pour trouver les marques authentiques, parcourez les magasins en ligne. Les sites dédiés uniquement aux matériels de vélo et de vélo électrique sont également des distributeurs exclusifs de grandes marques. Ce spécialiste du vélo électrique vous apportera d’ailleurs des conseils pour mieux utiliser votre appareil.
Le type de batterie
La batterie est un élément particulièrement important du vélo électrique. Il faut prêter attention à son type, sa longévité et sa marque. Généralement, il faut privilégier les marques reconnues qui sont un gage de la bonne qualité de la batterie de votre vélo électrique.
En ce qui concerne son type, les plus en vogue actuellement sont la technologie lithium-ion. Le lithium-polymère commence également à prendre de l’ampleur, mais il est encore moins répandu. Ces deux types sont à la fois légers, peu encombrants et disposent d’une autonomie plus importante, ainsi que d’une longévité notable. Les batteries au plomb sont obsolètes et moins efficaces.
L’autonomie de la batterie
L’autonomie de la batterie est le nombre de kilomètres que vous pouvez parcourir avant que la batterie ne soit à plat, ou la durée entre sa charge maximale et sa décharge complète. Les deux cas sont à peu près les mêmes, mais c’est votre façon d’aborder le sujet qui les différencie.
L’autonomie dépend de la puissance de la batterie, elle-même variant en fonction du voltage et de l’ampérage de cette dernière. Généralement, le voltage est standard, tournant autour de 36 V. C’est l’ampérage, exprimé en Ah, qui va indiquer la véritable autonomie de la batterie. Ainsi, avec un ampérage élevé (supérieur à 10 Ah), vous allez pouvoir parcourir plusieurs dizaines de kilomètres.
Toutefois, les autonomies annoncées sont théoriques. En effet, elle varie selon des critères divers lorsque vous conduisez votre vélo : la charge utile, le type de relief (le vélo a besoin de beaucoup plus de puissance dans les montées), le réglage du niveau d’assistance…
Le moteur
Le choix du moteur se fait en fonction de sa puissance. Un moteur puissant délivrera une vitesse plus élevée, mais consommera davantage de batterie.
Selon la législation française, le moteur des vélos électriques ne doit pas dépasser les 250 W, pour une vitesse de pointe maximale de 25 km/h. En effet, au-delà de ce plafond, le vélo électrique se transforme en cyclomoteur, ce qui modifie intégralement ses caractéristiques et sa nature.
Si votre trajet quotidien est relativement plat et court, il n’est pas nécessaire de choisir un moteur puissant pour privilégier l’autonomie. Par contre, si votre chemin présente beaucoup de pentes, un moteur plus puissant facilite le franchissement des côtes.
Le mode d’assistance électrique
Il existe deux types d’assistance généralement rencontrés sur un vélo électrique. Le premier est l’assistance « tout ou rien ». Le moteur se met en marche lorsque vous pédalez et s’arrête automatiquement lorsque vous stoppez le pédalage. Le capteur associé à ce type d’assistance est le capteur de pédalage ou de rotation. Il équipe la plupart des vélos électriques et se montre particulièrement facile à entretenir.
L’assistance progressive est associée à un capteur de force ou de pression. C’est en fonction de l’effort que vous développez que le moteur va développer davantage de puissance ou non. En d’autres termes, en montée de côte, la pression est plus importante, ce qui fait générer plus de puissance au moteur. Sur le plat, le moteur ne fournit que peu d’assistance.
La forme du vélo
La forme du vélo influe sur la posture qu’occupe le cycliste. En effet, le cadre et le guidon peuvent adopter des formes diverses, offrant une position droite et sportive qui se répercute sur le confort de conduite. La première posture est la plus classique. Le guidon est haut et se trouve à proximité du cycliste. La tête et le dos sont bien droits. Elle est la mieux adaptée pour une utilisation en ville.
La seconde est la position sportive. Le cycliste adopte une posture plus penchée vers l’avant, plus aérodynamique, ce qui offre une sensation de vitesse. Ce second type est rarement utilisé en milieu urbain, mais se réserve à un trajet montagneux ou sur route, ce qui permet d’évoluer sur une grande vitesse.
Les vélos électriques constituent un investissement intéressant et vous offrent, non seulement un moyen de transport économique, mais aussi une occasion de faire du sport. Désormais, vous connaissez tous les critères pour acheter le modèle qui convient parfaitement à vos besoins et à vos attentes.